Congrès médicaux, conformité à tous les étages avec MedTech Europe.

Date de publication : 17/05/2019
Les congrès médicaux sont étroitement encadrés par la loi, mais pas seulement. À travers son code éthique professionnelle, l’organisation MedTech Europe impose une démarche d’autorégulation à ses membres. Avec des répercussions sur l’ensemble du secteur

Depuis le 1er janvier 2018 les entreprises adhérentes de MedTech Europe doivent mettre fin au soutien financier direct aux professionnels de santé participant à des congrès.

Un chantier complexe

Les laboratoires, dont le soutien est essentiel pour nombre de congrès, apporteront désormais leur concours par le biais de « subventions à caractère éducatif », tandis que les médecins seront retenus indépendamment. Sélection de ces derniers, inscriptions, réservation du transport et de l’hébergement… Ce processus complexe incombe à présent aux sociétés savantes ou aux agences PCO.

La plupart des congrès concernée

S’il n’a pas force de loi, ce code d’éthique s’applique à tout laboratoire adhérent de MedTech Europe, et par ricochet aux manifestations dont il est partenaire. 90 % des congrès gérés par MCO Congrès sont concernés, et ce serait plus de la moitié chez Europa Organisation.

Certaines destinations écartées

Autre actualité, le code d’éthique de MedTech Europe encadre les congrès par différents critères. Le programme scientifique, la destination, le site d’accueil, l’hébergement, les frais d’inscription et la communication sont soumis pour évaluation au Conference Vetting System, une plateforme en ligne que tout un chacun peut consulter. Si ce système n’est pas nouveau, désormais les congrès ont l’obligation d’obtenir un avis conforme. En évitant, pour cela, de choisir une destination balnéaire déconnectée de la spécialité médicale concernée, ou d’inclure une soirée de gala dans les frais d’inscription.

Monaco prend les devants 

Les congrès médicaux représentent un enjeu de taille pour la Principauté : environ 20 % de son activité hôtelière. Décidée à défendre sa légitimité sur ce terrain, la destination a mobilisé ses plus éminents professeurs de médecine et les acteurs du secteur pour conseiller les sociétés savantes.

« Puisqu’un lien fort en termes de spécialités médicales est requis entre la destination et le congrès, nous nous concentrerons sur les spécialités pour lesquelles Monaco est reconnue. Nous conseillons aussi d’éviter la période allant du 15 juin au 15 septembre et de privilégier les centres de congrès » annonce Sandrine Camia, directrice de Monaco Convention Bureau.

 

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